Le logement, un droit pour toutes
Aujourd’hui, en Belgique, payer son logement est facteur de précarité. Pour beaucoup trop de ménages, une fois que le loyer est payé, l’argent qu’il reste pour boucler le mois n’est pas suffisant pour pourvoir à des besoins de première nécessité. Cette réalité, les femmes la connaissent trop bien. En plus de la précarité, elles doivent faire face à d’autres obstacles spécifiques. Stéréotypes sexistes, violences subies chez soi, accès à un logement en échange de « services sexuels », les violences faites aux femmes déterminent leur accès au logement.
Dans un contexte qu’on nomme la « crise » du logement, ces obstacles sont plus que jamais renforcés. Cette situation a obligé les femmes du Mouvement à mener réflexions et actions sur des dimensions très concrètes du logement dans leur vie quotidienne mais aussi sur des perspectives plus innovantes en la matière. Nous avons souhaité construire cette étude à partir de leur travail et de leurs témoignages afin de se donner des repères communs dans nos projets pour l’accès au logement de tou.te.s.
Avoir un logement, ce n’est pas uniquement avoir un toit sur la tête. Le logement touche à différentes dimensions de la vie des femmes : matérielle mais aussi juridique, intime, sociale et politique. Il nous semblait important de dégager ces différentes dimensions afin de mettre en évidence tout ce qui est nécessaire pour répondre au besoin fondamental d’avoir un « chez soi ». Nous avons ensuite identifié cinq obstacles majeurs à l’accès au logement pour les femmes : les discriminations, les règles d’accès au logement public, le statut de cohabitant leurs rapports aux institutions et les violences.
Les critères de salubrité comme les conditions d’accès au logement public ont été établis pour protéger les habitant.e.s et répondre à leurs besoins. Pourtant il arrive trop souvent que ces critères fassent obstacle à leur accès au logement. C’est pourquoi nous avons décidé d’établir nos propres critères pour un habitat décent qui répondent aux réalités de vie des premières concernées .
Enfin, cette étude nous a menées à aborder les alternatives en matière de logements. Ces alternatives ne sont pas uniquement d’ordre économique. Si certains habitats collectifs tentent de répondre à la précarisation de la population dans un contexte socioéconomique peu réjouissant, ce type d’habitat nous propose, de manière générale, de nouveaux modes de vie et de nouvelles manières d’habiter ensemble.
Pour obtenir cette étude, vous pouvez contacter Vie Féminine via :
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- le secrétariat national : secretariat-national@viefeminine.be ou par téléphone : 02/227 13 00
Prix : 3,00 € membre de Vie Féminine / 5,00 € non-membre + frais d’envoi.