L’exigence démocratique
Partout, il est nécessaire de réhabiliter le féminisme comme étant un courant progressiste nécessaire à notre démocratie, le féminisme est un projet politique porté par l’exigence démocratique et le rêve d’un monde où femmes et hommes seraient égaux en droits... L’inverse du projet de l’extrême droite.
L’extrême droite veut déstructurer la démocratie. La presse serait bien sur muselée et contrôlée. D’autres secteurs seraient touchés, notamment les services, l’associatif, l’enseignement, la culture,... Bref, tout ce qui touche la liberté d’expression, d’association, d’idée.
- Nous voulons combattre l’extrême droite et mettre à jour son vrai visage, dévoiler son véritable projet.
- Il nous faut sensibiliser les partis progressistes afin que dans leur programme et leurs réalisations, ils ne cautionnent pas, sous certains aspects, le discours de l’extrême droite.
- Nous voulons de véritables avancées sur des dossiers qui meurtrissent la vie des femmes - et des hommes - au quotidien : mise sur pied du service des créances alimentaires, suppression du statut des cohabitants en matière de sécurité sociale, lutte contre le sexisme, une politique d’asile digne de ce nom...
De là , à opter pour « plus d’ordre » comme le propose en filigrane l’extrême droite, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Loin de vouloir anéantir la démocratie, nous comptons bien l’approfondir !
- Nous voulons montrer que la diversité culturelle a toujours existé, qu’elle représente une véritable richesse, que le nationalisme n’est pas une question culturelle mais politique.
- Nous voulons restaurer la confiance dans des institutions transparentes, justes et efficaces.
- Nous voulons aussi un réel travail sur la bonne gouvernance.
- Nous voulons approfondir un travail au niveau de la reconstruction du lien social qui permettrait de diminuer le sentiment d’insécurité grandissant, exploité par l’extrême droite. Développer de véritables lieux de convivialité, de rencontres intergénérationnelles et multiculturelles, des espaces d’expression pour tous dans le respect de l’autre, rendre les quartiers plus vivants. Les idées ne manquent pas, les moyens à y accorder sont aussi une question politique fondamentale à tous les niveaux de pouvoir.
- Nous voulons des services de proximité pour tous et toutes, accessibles, fonctionnant de manière efficiente pour tous les citoyens tenant compte des revenus des bénéficiaires. Cela implique que les moyens qui y seront accordés sont aussi une question de choix et de priorité politique.
- Nous voulons une école ouverte, démocratique, égalitaire. Une école qui cultive la mémoire collective et qui ait un projet pédagogique clair en terme d’égalité.
- Nous exigeons un véritable combat contre le sexisme, pour que les attitudes sexistes ne soient plus banalisées, comme on a réussi dans les milieux progressistes à ne plus banaliser le racisme. Le sexisme est un système qui perpétue et légitimise la domination des hommes sur les femmes. Il s’ancre largement dans le patriarcat dont se nourrissent les partis d’extrême droite. C’est pourquoi, nous proposons, ‘contre le sexisme, un front pour une loi’ à l’instar de la loi Moureau contre le racisme. L’un et l’autre sont intolérables.