Lutte contre les violences faites aux femmes, c’est 365 jours par an !

Comme de nombreuses autres associations féministes, Vie Féminine s’inquiète d’une répression de plus en plus courante des mobilisations contre les violences faites aux femmes et pour les droits des femmes et, ce depuis plusieurs années (Marches "Reclaim the night" en 2017 et 2018, manifestation du 8 mars 2020, etc.).

Quelle ironie de constater que la police agit de manière « préventive » pour interdire l’expression de certaines, quand cette même prévention et cette rapidité d’action font cruellement défaut, lorsque les femmes subissent des violences.

Cette année, Vie Féminine avait décidé de mettre la lumière sur la question de la reconstruction des victimes de violences conjugales, car le combat ne s’arrête pas lorsqu’une femme quitte un conjoint violent. Dimanche, de nombreuses femmes venant de partout en Wallonie ont convergé à Bruxelles, marchant avec des valises, symbole de leurs départs des foyers violents. Sur ces valises, des messages. Et, parmi ces messages recensant tous les besoins de première nécessité pour quitter ces environnements toxiques, voire mortels : celui d’être crue et protégée par les institutions, dont les forces de l’ordre. Alors écoutez-nous. Vraiment.
Enfin, et parce que nos solidarités ne sont pas exclusives, nous nous inquiétons également de la répression du mouvement de solidarité avec la Palestine. Plus que jamais, et au vu de la situation actuelle, nous tenons à réaffirmer que la Palestine est également un enjeu féministe. Lorsque nous scandons « Solidarité avec les femmes du monde entier », nous n’oublions personne.

Contacts :
Chargée de communication : Laurence Wurtz : communication@viefeminine.be

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