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« La reconstruction ? Ah, ce n’est pas de la reconstruction, c’est de la survie, de la lutte. Pour se maintenir la tête hors de l’eau [...] Encore 10 ans après les faits de violences » [Martine]
Vie Féminine consacre sa campagne 2025 intitulée « Partir pour ne pas y rester » aux femmes qui se reconstruisent après les violences conjugales et appelle les autorités politiques à mettre en place un pack nouveau départ pour les soutenir au moment du départ mais aussi sur le temps long.
Alors que les injonctions sociétales pressent les victimes de quitter leur partenaire violent (« elle n’a qu’à le quitter ! », « si elle reste, c’est qu’elle aime ça », etc.), nous constatons qu’en dehors du travail des associations de terrain, rien n’est prévu structurellement pour soutenir les femmes dans cette période extrêmement éprouvante, et risquée. Non seulement les violences ne s’arrêtent pas après une séparation - elles peuvent au contraire s’intensifier, jusqu’au féminicide - mais les victimes se retrouvent en outre livrées à elles-mêmes, souvent isolées et appauvries par des années de violences, comme l’a révélé notre étude en deux volets sur la réparation et la reconstruction des victimes de violences conjugales.
Il est urgent d’agir pour soutenir les victimes ! Vie Féminine appelle le politique à mettre en place un pack nouveau départ, soit un dispositif public de soutien à la reconstruction des victimes, qui comprendrait :
A l’heure où les droits des femmes sont extrêmement malmenés et où leur autonomie économique est mise à mal par les multiples mesures du nouveau gouvernement fédéral Arizona, et de leurs équivalents dans les entités fédérées, les femmes victimes de violences risquent de se retrouver dans des positions de dépendance économique encore accentuées.
Sur le principe, ce pack a déjà fait l’objet d’un accord en Conférence Interministérielle Droits des Femmes, en avril 2024, juste avant les élections. Autour de la table se trouvaient notamment des représentants de la NVA, du MR, du CD&V et de Vooruit. Il est temps que ces partis, aujourd’hui au gouvernement, tiennent leurs engagements et inscrivent le pack dans le futur plan d’action nationale contre les violences pour la période 2026-2031.
Cette revendication, Vie Féminine n’entend pas la porter seule. Associations partenaires de défense des droits des femmes, expertes dans la lutte contre les violences et l’accompagnement des victimes sont invitées à une journée de travail le 4 novembre, à Namur, au Cinex. Les inscriptions sont ouvertes, via l’adresse inscription@viefeminine.be. Programme à venir !
Si vous souhaitez soutenir cette campagne de Vie Féminine, en tant que citoyen.nes ou en tant qu’associations, vous pouvez signer notre pétition. Objectif d’ici au 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes : 2600 signatures, en référence symbolique aux 26 victimes de féminicides recensées par la plateforme associative Stop Féminicide depuis sa création en 2017.
En hommage à celles qui sont mortes des violences hier, agissons aujourd’hui pour soutenir les (sur)vivantes !
Signez, partagez, parlez-en autour de vous !
Contacts
Elodie Blogie, chargée des relations extérieures, conseillere-politique@viefeminine.be et 0472/125.390
Laetitia Genin, coordinatrice nationale, coordinatrice-nationale-lg@viefeminine.be et 0474/983.073