
Allocations familiales : réalités et enjeux face à une politique en mutation
Droits des femmes Sécurité socialeAutonomie économique
Depuis le 1er juillet 2014, les allocations familiales ont été transférées aux entités fédérées. Pour porter une parole politique crédible et faire des propositions pertinentes, il nous a semblé important de partir des femmes et identifier leurs nouvelles réalités, représentations et attentes face à cette politique en mutation par le biais d’une enquête individuelle et de débats collectifs. Nous voulons également rendre plus accessibles les enjeux politiques et institutionnels de ce dossier.
(Étude 2016)
Suite aux transferts de compétences organisés par la 6e réforme de l’Etat, ce sont les entités fédérées - Région wallonne, Commission Communautaire Commune (ou COCOM) à Bruxelles, Communauté flamande et Communauté germanophone – qui sont dorénavant compétentes. Si pour le moment, les familles ne voient pas vraiment la différence, c’est parce que nous sommes dans une période transitoire où l’ancien système (gestion fédérale, législation, caisses d’allocations familiales) continue à fonctionner. Mais ce système est appelé à changer, au plus tard le 1er janvier 2020.
Dans ce cadre, les gouvernements régionaux avancent étape par étape. Ils travaillent aujourd’hui très concrètement à la création des nouvelles institutions qui accueilleront la compétence. Ils démarrent aussi leurs réflexions sur une évolution du système actuel, par exemple sur les montants de base (la question du rang des enfants) ou sur certaines conditions du droit, notamment en matière de suppléments.
Vie Féminine s’intéresse de près à ce dossier. Tout d’abord, parce qu’il touche aux droits et à l’autonomie économique des femmes et des familles. En effet, ce sont en général les femmes qui reçoivent les allocations familiales et qui s’occupent des dépenses qui concernent les enfants. De plus, notre Mouvement fait partie des acteurs historiques qui sont associés à la gestion des allocations familiales, dans la logique de gestion paritaire qui était celle de la sécurité sociale. Cette logique va, semble-t-il, continuer à prévaloir dans les années à venir au niveau de la Wallonie et de Bruxelles et nous aurons donc encore une place dans la concertation autour de cette politique.
Pour obtenir cette étude, vous pouvez contacter Vie Féminine via :
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